Habellion 1 et 2 : Postures, respiration, souffle

Postures et respiration / Le souffle

Si se placer à la taille de ses élèves favorise le contact et la proximité, et que la posture la plus favorable au chant est la station debout, il n’est pas nécessaire d’y recourir en permanence lors de la découverte des phases préparatoires au chant.

Cela permet d’autant plus les idées de mise en scène variées soit d’un spectacle ou d’une activité ludifiée. Le tableau ci dessous comprend les trois premières colonnes directement synthétisées du livre d’Habellion, la colonne développement consiste en des propositions personnelles d’activités.

Activités Modes Incidences Développements pas forcément en maternelle
Trouver la respiration naturelle du sommeil
  • Allongé sur le dos
  • Respiration calme et profonde
  • Abdomen se soulève à l’inspiration, s’abaisse à l’expiration
  • Prolonger ces sensations 1-2 mn
Trouver le bon moment respiratoire. 

Détente. 

Muscles abdominaux et diaphragme travaillent en souplesse. 

Respiration basse. 

Poser livre léger sur abdomen. 

Respiration idéale pour le chant.

  • Écouter de la musique avec, avec temps strié ou lisse
  • Pratiquer une sieste musicale en atelier, ou en moment de la journée pour calmer, recentrer
  • Relier à des analogies pour déclencher des activités (hibernation des animaux, vent dans les arbres, « si on était » un arbre, bougies d’anniversaire, souffler sur le visage d’un animal domestique pour le rassurer, à des moyens de locomotion – plutôt primaire – , stases de cryogénie pour un voyage spatial , espion qui se camoufle, « si on était » une dune, une vague – plutôt collège – , vampires pour Halloween, avoir le pouvoir de super héros de projeter le souffle (Inhumain Flèche Noire par exemple) -plutôt fin collège ou lycée mais on peut adapter pour les plus jeunes bien sûr -)
  • Relier à de la sophrologie, se servir d’images mentales (prudences habituelles à prendre et adaptation – ne pas le faire si on ne les connait pas)
  • Relier à l’SVT, à l’EPS, à la santé (parler des risques des « jeux de respiration/étouffement ») aux Sc.Physiques (buées etc.), Français (champs lexicaux et sémantiques, descriptions), Maths (hauteur soulèvement diaphragme, comptage), Histoire (lire discours historique comme une musique en fonction du souffle et apprendre à anticiper) Géo (techniques des chants et instruments à vent selon les pays – souffle continu Maroc Australie etc., respiration inclue chant pygmée, Japon etc.)
  • Déclenchement d’activités : imiter le tempo d’une respiration pour franchir un obstacle, deviner la respiration d’une créature pour ne pas l’affronter directement ou s’y préparer, créer un rôle de surveillant de respiration lors des phases pratiques avec des consignes claires pour toucher OU PAS l’autre en fonction de l’attente pédagogique, recréer l’appareil respiratoire et ses différents organes un élève par organe et en créer un morceau, créer une chorale de silence et de respiration (et jouer avec les composantes) enregistrer la respiration (ronflements assurés !), imaginer la respiration de quelqu’un, à plusieurs moments de la journée et de la nuit, d’une créature, relier une activité ou l’état d’une personne à une respiration. Associer des bruitages (asmr,etc.) pour en identifier l’absence. imaginer animal sans poumons, créer une danse de la respiration
  • Respirations identifiables dans l’imaginaire (je réitère la prudence et l’adaptation dans l’usage au risque de me répéter) : Dark Vador, méditation, chien, cétacé, monstre, esprit, émission radio, talkie walkie, état de froid ou chaud, jogging, vapeur dans le froid, refroidissement d’une boisson chaude, souffler sur un pissenlit, vent, émotions et sentiments, distinction respirations buccale et nasale, respirer autrement qu’avec ses poumons : main, pied, corps, etc. 
Soutenir l’expiration 
  • Allongé sur le dos
  • Inspirer par le nez (court)
  • Expirer par la bouche (long)
  • Recommencer
  • Différences inspiration/expiration
  • Initiation à la prise d’air
Les deux activités précédentes peuvent se pratiquer allongé sur le côté ou le ventre, et faire prendre conscience de la cage thoracique et de la respiration dorsale
Bien respirer assis en tailleur 
  • assis en tailleur dos droit
  • Inspirer calmement par le nez
  • Expiration longue par la bouche
  • Recommencer 
Reproduire la sensation de la position allongée.

Observer mieux le gonflement du ventre

– se servir de postures faciles de yoga
Bien respirer en Seiza
  • position Seiza, les genoux repliés (associé à posture japonaise)
  • Idem précédent
Libération de l’abdomen

Posture efficace aussi pour des instruments ou percussions pour soutenir le chant

– en postures de yoga (arbre, cavalier), en position pour manger en Chine (genoux pliés comme sur un piquet, dos droit), en position de base d’arts martiaux
Bien respirer sur une chaise
  • assis sur bord de chaise, dos droit
  • Idem précédent
Attention à rester sur le bord de la chaise, dos droit, jambes légèrement écartées. 

Attention à votre propre chaise qui sera certainement basse et donc peu favorable à une respiration libre et profonde.

  • attention à progressivement dans les années, faire prendre conscience de ne pas croiser les pieds. On peut jouer sur les « erreurs » afin de bien comprendre les attentes. « On croise la jambe » / « on décroise ».
  • Des images comme le fil attaché de la tête au ciel aident dans les plus grandes années. On devient un arbre peu à peu (et complètement dans la phase finale)
Respirer en station debout
  • position d’ancrage au sol, pieds à plat, jambes légèrement écartées
  • Main sur l’abdomen
  • Idem précédent
Si c’est la position idéale, elle est encore artificielle pour de jeunes enfants, elle peut même effrayer

Le piège est d’oublier la respiration basse. Attention à ne pas soulever les épaules.

Il faudra recommencer souvent car la position, puisqu’elle s’apprend, n’est pas naturelle.

La question sera de favoriser la conscience de la respiration quelle que soit la posture. C’est d’autant plus important que respirer vient à notre conscience uniquement quand nous sommes en difficulté (reprise ou manque de souffle dans le sport par exemple). En sommeil, notre respiration est optimale, c’est à se rappeler pour imiter la respiration du chant. L’inspiration doit être plus courte que l’expiration.

Le second chapitre s’appelle « Jouer avec le souffle ». Il présente la particularité d’être axé sur l’expérience de l’enseignant avec possibilité de transposition de quelques exercices en fonction du matériel de classe notamment. C’est une phase à entreprendre avant la mise en voix.

Le but est de comprendre la variation de la pression de l’air, l’adaptation à l’effort vocal : souffler plus fort dans l’aigu et l’intense, moins fort dans le grave et le volume faible. La durée du son sera elle aussi de mise. Les muscles abdominaux sont sollicités afin d’aider le diaphragme à expulser l’air. Les sensations de ventre creusé et relâché commencent à être perçues.

L’auteur précise aussi de se ménager afin d’éviter une suroxygénation. Si cet état advient, il faut alors arrêter immédiatement afin de revenir à la normale doucement, progressivement.

J’ai eu quelques fois des élèves dans cet état, surtout lors des échauffements de grands groupes d’une centaine d’élèves lors des rencontres chorales. Je confirme les propos de l’auteur. Chaque fois un professionnel de santé ou de secourisme était présent, voici les conseils que j’ai reçus. Marcher doucement et sortir du groupe si l’état est léger, s’allonger dans un endroit calme si l’état est prononcé. Une crise de panique peut subvenir : rester calme, attentif et rassurant. Dans tous les cas, garder constamment le contact. Chaque fois l’état est revenu à la normale en peu de temps, mais progressivement. Ces élèves toutefois ne présentaient pas de caractéristiques particulières en ce sens comme une propension à l’hyperventilation ou autre. Le bon sens sera donc d’être au courant de ce phénomène (c’est bien le but de ces lignes), d’en reconnaître les signes avant-coureurs : étourdissements, vertiges, malaises, fatigues, chaleur, rougeurs au visage, faiblesse corporelle et/ou respiratoire, assèchement du palais prononcé, céphalées, influence sur le moral, l’émotion. Ces symptômes peuvent être, s’ils sont fréquents et non ponctuels, le signe d’une fragilité plus grande. Comme dans chaque cas j’ai été accompagné d’un.e professionnel.le, en informer les parents et inciter à consulter un.e médecin relève du bon sens. Afin de prévenir ces symtômes, garder à l’esprit qu’un échauffement doit être progressif et entrecoupé de respirations normales (en fonction de mes élèves, on peut parler ou faire le silence le temps de récupérer). Autoriser dans les moments de spectacles/répétitions de fait le déplacement aux toilettes dans ces phases car nous quittons l’environnement « classe », le préférer accompagné par deux si l’endroit s’y prête en sécurité. Autoriser les gourdes ou bouteilles d’eau en gestion autonome lors des pauses, créer des temps pour boire.

Ici on réalise l’importance de la profondeur de la respiration, son rôle dans la puissance de l’expiration. La bouche permet de prendre beaucoup d’air en peu de temps, ce qui est parfait pour le chant. La respiration abdominale permet de gérer la pression de l’air, et enfin la canalisation de l’air en filet étroit permet d’entrer en relation avec la hauteur du son en plus de sa puissance : augmenter la pression de l’air permet des sons aigus par exemple.

Activités Modes Incidences Développements pas forcément en maternelle
Se réchauffer les mains
  • Imaginer des mains gelées
  • Les rapprocher
  • Inspirer calmement par la bouche
  • Réaliser la chaleur de l’air expulsé
Élargir la cavité buccale comme un bâillement, raison de l’inspiration par la bouche.

Expirer avec une faible pression.

  • le faire tour par tour, en tempo, en rythme (on pensera à l’anapeste – voir pédagogie Koenig -), en solistes et groupes alternés comme un concerto grosse, en improvisant des parties solistes, en polyrythmie qui va faire prendre conscience aussi de la polyphonie par les différentes façons d’élargir la bouche.
  • Créer un contexte d’aventures au pôle nord, de planète glacée. On pourra inventer sa planète et en fonction de l’endroit où l’on atterri on va varier son souffle. Inventer des créatures qui s’y déplacent et y respirent.
Faire de la buée sur une vitre
  • Il fait froid dehors
  • Inspirer calmement par la bouche
  • Souffler sur une vitre pour faire de la buée
Comme exercice précédent, la vue validant la production d’air chaud.

A faire contre une vitre ou un miroir tenu par l’enseignant.

Réaliser que c’est la pression pour chanter un son grave.

  • réaliser des photos des buées sur les vitres, les Arts Plastiques venant renforcer les idées de dessins, installations etc. Mettre des films de couleur derrière les vitres pour ajouter des différences et personnalisations, prendre en photo pour en créer des posters, ou sur un site de la classe/école.
  • Étudier la buée, il faut que la température de la surface soit inférieure à la température ambiante pour obtenir le point de rosée.
Refroidir une boisson chaude
  • la boisson dans la tasse est trop chaude
  • Inspirer rapidement par la bouche
  • Souffler de l’air froid
Inverse des précédentes, il faut ressérer les lèvres pour produire de l’air froid

Ressentir la sangle abdominale qui se creuse à l’expiration

Théâtraliser avec les jeunes enfants (on s’est brulés les mains en prenant le chocolat chaud, refroidir les mains etc.)

  • une petite scène de théâtre autour du souffle peut s’y prêter, une série de sketches courts par exemple
  • Le cinéma muet (Keaton, Chaplin) peut venir en renfort d’une conscience éxagérée de l’impact de la brûlure et donc de la nécessité de ce type de souffle
  • Une « machine » (jeu théâtre) muette en souffle où chaque élève dans un tableau corporel théâtral s’ajoute en mimant le souffle d’une boisson chaque fois à température différente, la réaction à avoir après l’avoir touchée, bue etc.
  • On peut se passer un gobelet vide en cercle un par un et souffler pour refroidir, initier à un petit cup song qui comprendrait musicalement ce souffle
Souffler à travers un tube
  • prendre un tube en PVC (20cm longueur 20mm largeur)
  • Inspirer rapidement par la bouche
  • À travers le tube, souffler pour faire tourner les pages d’un cahier
Concentration du souffle afin de chercher la puissance et la finesse

Reproduire l’exercice sans le tube, l’air étant canalisé par les lèvres

Difficilement transposable en classe (surveillance et tubes distincts pour chaque enfant)

  • des bulles de savon à faire en soufflant ou des pissenlits à éparpiller peuvent être aussi des points de comparaison. 
  • À l’aide des chuchoteurs (tuyaux courbes pvc comme combiné de téléphone pour s’écouter lire sans gêner les autres) recréer la mer, le vent, des soundscapes. À l’aide d’un enregistreur ou d’un dictaphone, enregistrer.
  • Si on en a le matériel, le diffuser dans la classe et se déplacer en fonction du vent (donc du souffle) que l’on a créé. On devient des cerfs-volants par exemple.
Viser le goulot d’une bouteille
  • petite bouteille en plastique
  • Placer l’orifice du goulot face aux lèvre à 10 cm de la bouche
  • Inspirer rapidement par la bouche
  • Souffler dans le goulot pour faire résonner la bouteille
Concentration du souffle

Conscience de la caisse de résonance de la bouteille qui amplifie le bruit du souffle

Varier la distance du goulot

De même que le précédent pour les mêmes précautions, difficilement transposable en classe

  • le goulot faisant un son, la brisure de l’air peut apparaître et il sera facile de la relier à des sortes de flûtes différentes en particulier celle de Pan.
  • Remplir d’eau les bouteilles pour varier la hauteur
  • Créer un instrumentarium ventilé, avec des ventilateurs, des tuyaux longs en pvc qui se divisent ou/et se rallongent. 
  • Projet de jardin sonore avec le vent si le contexte s’y prête
Souffler dans une paille 
  • souffler doucement le plus longtemps possible dans une paille
  • Inspiration lente et profonde
Initiation au soutien vocal, économie de la respiration

Pour les mêmes raisons que précédemment difficilement transposable 

  • Pour les plus jeunes, sur de minces bandes de tulle suspendues, les faire tenir par le souffle longtemps
  • Filmer au ralenti la danse de la tulle, de profil
  • Dans le même esprit, un bac de poudre de couleurs, filmé sur le côté
  • Du sable fin de dessus et c’est un trajet de fourmis invisibles
  • Des films montrant le vent sur les dunes de sable peuvent aider à comprendre le phénomène
Faire des bulles dans un verre d’eau 
  • mettre la paille dans un verre d’eau
  • Inspirer lentement et profondément par la bouche
  • Souffler dans la paille le plus longtemps possible en faisant des bulles 
Soutien de la colonne d’air

Validation visuelle et sonore de l’exercice

Exercice amusant en classe à réaliser aussi en extérieur si le temps s’y prête 

  • une bassine d’eau dehors l’été avec des pailles souples, les bulles ne doivent pas s’arrêter et on peut reprendre son souffle quand on le souhaite. Pour les plus grands on peut commencer une initiation au souffle continu
  • Une activité piscine en créant des bulles avec un battement de mains ou de pieds peut faire comprendre la nécessité de l’effort constant
  • Singing in the rain (film) avec les claquettes dans l’eau pour la notion de soutien sur les claquettes dans les flaques
Éteindre une bougie
  • allumer une bougie 
  • Se placer à 30 cm
  • Inspirer rapidement et profondément par la bouche
  • Chercher à éteindre la bougie
Évidemment à ne pas reproduire en classe avec une vraie bougie. Remplacer par une feuille, un doigt levé 

Conscience de l’endroit de la secousse énergique abdominale

  • l’effet pourra se conjuguer avec la mise en voix ( prochaine étape n° 3) par une imitation des cris des arts martiaux. Exécuter un kata (suite de mouvements codifiés) en chorégraphie et en faire une création musicale. Le Haka peut, conjugué au rugby (j’habite dans le sud-ouest de la France) devenir un projet de classe accompagnant à la fois EPS et Musique. Mais d’autres sports peuvent être imités et mis en musique (tennis, volley, etc.).
  • Créer un jeu où des créatures apparaissent ou disparaissent (travail sur les émotions à faire) en fonction du son émis avec des différences de pression de souffle. Les créatures peuvent être aussi des rêves, une façon de compter le temps comme une horloge sonore de souffle (ce qui peut être accompagné d’une chorégraphie aussi). Une scène de théâtre où il n’y a que les interjections d’autorisées en onomatopées en guise de dialogue (façon Jacques Tatie ou comedia dell’arte, ou Achille Talon en BD). On peut l’envisager d’ailleurs en en créant une BD, voire une BD animée en marionettes de papier que l’on va filmer. Bruiter une vidéo, un extrait de film peut être aussi très amusant pour les plus grands.
  • Travailler sur les animaux de la forêt, les sons du vivant à recréer en fonction du souffle (le hibou, le loup, etc. Imiter par des «ch » des « brrhhh » les déplacements d’animaux, chercher à constituer un paysage sonore, bruiter un conte, une chanson, une comptine.
Souffler dans une sarbacane
  • prendre une sarbacane cotillon (ou tube étroit) et y placer une boulette de papier
  • Inspirer profondément et rapidement par la bouche
  • Expulser le projectile par le souffle dans la direction choisie
Inspirations rapide courte et puissante

Conscience de la place du bas des poumons

Préférer la salle de motricité pour espacer les élèves ou l’extérieur. Attention à la gestion de l’activité

  • les idées ne manqueront pas d’organisation EPS d’activités. 
  • Le déclenchement des boulettes cotillons peut se faire en rythme, en musique
  • Les cibles peuvent résonner, sur des cymbales avec des micros qui les amplifient par exemple, ou des boites dont on variera les matériaux
  • Cela peut faire comprendre le principe de nodes, d’émission du son et du trajet du son, de latence, de geste musical au sens large, même de direction chorale ou instrumentale par le fait de suivre un trajet sonore
  • Un jeu de piste sonore peut servir avec une initiation des timbres (en fonction des matières touchées), à concrétiser un projet escape game autour du souffle
Déplacer un objet 
  • sélectionner objet qui roule comme : balle de ping-pong, balle en mousse, petite voiture légère, tube en carton etc.
  • Inspirer profondément et rapidement par la bouche
  • Souffler fort pour déplacer l’objet
Initiation à la puissance et à la durée, par un soutien énergique constant

Joute entre plusieurs souffleurs afin de déplacer une balle dans une bassine

  • créer une danse des voiles en suspendant des foulards de gymnastique que l’on agrémentera de rubans ou foulards avec les mains
  • Se passer un ballon fictif avec le souffle. Si on en a les compétences et la technologie, filmer du point de vue du ballon peut se révéler très instructif. Un ballon de baudruche que l’on ne doit pas toucher peut être simulé.
  • Installer une tyrolienne maison de corde légère, d’un point à l’autre de la classe avec sous la poulie une feuille de papier, chaque élève soufflant dessous pour la faire s’élever. On peut décorer la feuille en avion ou oiseau chaque élève en assurant la portance avec son souffle. Des avions en polystyrène peuvent aussi correspondre.

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