QUANTUM – un jeu de rôle seul ou à plusieurs

En cette période de télé enseignement, voilà une activité qui peut se jouer seul ou à plusieurs.

L’intérêt de ce jeu est qu’une fois compris et joué par un individu, il peut devenir meneur de jeu lui-même, puisqu’il va être amené à faire découvrir à ses camarades l’univers de jeu.

Conçu avec l’outil Genial.ly, sa forme est à la fois d’une présentation classique et à la fois interactive. Si l’élève souhaite devenir meneur de jeu, j’ai aussi conçu une aide à cet effet. Le jeu peut donc se dérouler en présence des joueurs dans le cadre familial et à la fois en visioconférence. Il se situe dans une forme de pédagogie active, il y a beaucoup d’épreuves de créations et l’élève découvre en immersion l’univers proposé.

Pour rappel, un jeu de rôle est une activité qui consiste à faire vivre une histoire et où les joueurs ont une grande marge de liberté afin d’influencer le déroulement des évènements. Ici, la trame narrative est rigide mais à l’intérieur chaque joueur est libre de tout explorer.

Sauf erreur bien involontaire de ma part, toutes les images sont libres de droit.

Le jeu seul que chaque personne a devant soi :

et le document d’aide afin de faire vivre le jeu à d’autres personnes, QUANTUM AIDE

EDIT : le jeu a été testé par plusieurs classes sur un niveau 6° et 5°. Les élèves sont très attirés par cette activité selon leurs propres témoignages. Cela est heureux bien sur, mais ce qui me procure une grande joie est l’observation de leurs phases de réflexions collectives pendant lesquelles ils manipulent les notions par le dialogue et la très grande rapidité d’acquisition de ces notions. A noter : une élève par hasard s’est retrouvée dans un groupe classe différent de son niveau d’origine (une élève de 5° mélangée à une classe de 6°). Je lui ai demandé si cela la dérangeait qu’on refasse le jeu qu’elle fait déjà vécu avec une classe et au contraire elle était contente de participer à nouveau. Elle a repris le même personnage et était heureuse de pouvoir venir en soutien des autres élèves. Ce n’est pas cela qui m’a surpris : à la fin du temps (3h) de jeu, elle m’a demandé en apparté si elle pouvait revenir sur une autre classe encore et devenir « meneuse de jeu ». Au cours de cette troisième partie, elle a alors fait preuve de capacités d’improvisations étonnantes et a orienté le jeu à sa façon, elle se l’est approprié, interprétant les PNJ ( personnages non joueurs) d’une autre façon que moi et proposant ainsi de nouvelles sources d’interactions. Parmi les élèves joueurs, à la fin de cette troisième session (j’ai testé le jeu cinq fois), des élèves ont manifesté le désir de faire jouer leurs familles, d’autres ont voulu adapter l’histoire à des univers imaginaires dont ils étaient plus familiers (science-fiction et anime/manga) tout en gardant le principe narratif.

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